Une randonnée itinérante dans le Darien reste une sacrée aventure!
Dans cette région la moins développée d’Amérique Centrale, aux confins des forêts primaires entre le Panama et la Colombie, il s’agit de cheminer par les sentiers indiens, dans la jungle et les rios, de communauté Emberra en communauté Waounane.
C’est simple, de l’Alaska à la Patagonie, cette zone quasi-vierge est la seule interruption de la Panaméricaine, la route mythique qui parcourt le continent.
Grace à l’excellente organisation d’un aventurier français installé au Panama depuis 40 ans, Michel Puech, et guidés par Oscar et Willio, nous partons d’abord en bateau,
puis accompagnés d’un cheval assez courageux pour porter nos équipements et affronter de rudes montées et traversées.
La chaleur, l’humidité et les branches rendent la progression difficile et l’on se prend d’admiration pour les ouvriers et ingénieurs qui ont creusé le Canal au travers de ces contrées vierges.
Nous sommes récompensés par de multiples rencontres avec la faune et la flore encore bien préservées.
Et puis arrive le temps de l’étape tant bienvenue, d’abord à Mogue
puis à Cemako et enfin à la Chunga.
Les maisons traditionnelles, sur pilotis et avec un toit de palmes, sont parfaitement adaptées: aération, plancher de bois agréable et flexible pour s’organiser à loisir avec hamacs et moustiquaires.
C’est l’occasion de proposer et faire essayer les multiples lunettes de vue que nous avons accumulées au cours des années. Chacun cherche son bonheur et Frédérique devient une opticienne itinérante!
Le clou de nos recherches ornithologiques est sans conteste la rencontre avec l’aigle Harpie, l’oiseau emblème du Panama, qui perche son nid tout en haut d’un cuipo, arbre gigantesque qui domine toute la forêt.
Cette expédition nous permet de vivre au sein d’une maison Emberra, dans la communauté de la Chunga. Un vrai bonheur de partager les activités familiales.
Une après-midi, nous leur faisons découvrir nos IPad et devenons de vrais dieux vivants! Quelques instants seulement leur sont nécessaires pour maîtriser cette technologie.
Avons nous raison ou tort de les leur montrer alors même que le village n’a pas l’électricité et ne reçoit pas le téléphone mobile? Allons nous susciter des envies de technologie qu’il leur sera difficile de combler? Ou bien au contraire sera-ce une motivation pour apprendre et découvrir le Monde?
En fait les choses sont simples, ces enfants savent tout concilier: ils comprennent et adoptent ces nouveaux outils immédiatement et cette découverte ne les empêche pas, dans la foulée, de jouer avec nous à « la piscina », comme l’on fait leurs ancêtres depuis toujours.
et puis vient le temps du retour à la civilisation, par étapes successives bien nécessaires.
2 février 2016 à 23 h 51 min
Impressionnant !
De vrais aventuriers ! Digne d’un film
Bravo
Toute la petite famille va bien
Amitiés
7 février 2016 à 14 h 57 min
Bon d’accord on vous sait aguerris désormais à tous les terrains, donc il ne vous reste plus qu’à être vigilants à ces petites bestioles nuisibles qui font parler d’elles je veux parler du moustique Zikka….
Remonter les chaussettes pour dormir !
Je vous embrasse
7 février 2016 à 19 h 10 min
Quelle santé! vous êtes impressionnants….