On n’aborde pas Bogota sans certaines appréhensions: on a tellement entendu cette ville associée à la violence urbaine, aux enlèvements, aux FARC, aux narcotraficants, sans parler du mal des montagnes qui peut sévir du haut de ses 2600 m d’altitude…
Alors, on se prépare, on réserve un taxi ami d’amis, on choisit un hôtel dans un quartier réputé « sur » et puis on se promet un dîner léger à l’arrivée pour éviter les affres des hauteurs.
Depuis l’avion on découvre d’abord un paysage agricole bien organisé, avec d’immenses serres dédiées à la culture de fleurs pour l’exportation et on perçoit bien la présence des montagnes proches.
La ville de Bogotà est assez facile à comprendre: au pied de ces montagnes, 6 millions de pauvres survivent au sud et 2 millions de riches prospèrent au nord, entourant au centre le quartier historique de La Candelaria.
Ce cœur touristique présente de jolies rues pavées descendant de la montagne proche, mais que cachent ces façades et portes closes?
Nous avons le privilège de découvrir ce quartier avec un ami de Maria Isabel, Luis Guillermo, qui y a longtemps habité et nous présente son appartement, actuellement loué à Juan Carlos, chef d’orchestre sympathique.
Petites pièces étroites mais quelle vue depuis le lit!
Pour Luis Guillermo, ce quartier est un village, on toque à la porte, on attend, et soudain on se retrouve dans une allée menant à une maison à la structure en bambou, résidence de son architecte Simon Velles et du peintre Jenaro Mejia.
Jenaro nous présente ses oeuvres, très fortement inspirées par la nature colombienne. Moment exquis de discussions et d’échanges.
Plus loin nous sommes hélés par une amie de Luis Guillermo qui nous propose un café dans sa maison traditionnelle, organisée autour d’un patio central, où il fait bon de partager quelques notes de musique.
Enfin nous découvrons un joyau, la maison des peintres Guillermo et Diana. Au cours d’une révolte fin XIXe, la maison originelle a été brûlée, ce qui a permis de construire ensuite dans les années 40 cette magnifique bâtisse. Derrière un grand portail, Le Grand Timonier nous invite à entrer pour rejoindre la maison.
Nichée dans cette oasis délicieuse en pleine ville, c’est un écrin pour de multiples œuvres d’artistes colombiens.
Offrant des vues superbes sur la Candelaria environnante,
La cuisine et la salle d’eau ont aussi été décorées avec originalité par les propriétaires
Vous noterez la présence humoristique de « Bano Maria »!
Enfin la visite de l’atelier de Diana pour couronner cette superbe première journée.
C’est pour vivre des moments comme cela que l’on parcourt le Monde!
6 janvier 2016 à 20 h 27 min
C’est superbe papou et maminou (message tapé par alice elle-même)
6 janvier 2016 à 20 h 35 min
20/20 en rédaction
9 janvier 2016 à 18 h 01 min
Ca commence bien !
13 janvier 2016 à 12 h 49 min
Quelle belle entrée en matière!
Belle maison, belles rencontres…
Aproveche amigos !
Besitos