C’est en l’an 816 que Kûkai, le fondateur de la secte bouddhique Shingon, part établir sa communauté au sommet du mont Koya. Le lieu est un plateau propice, à 900m d’altitude, au centre de huit sommets représentant les pétales d’une fleur de lotus.
La spécificité de cette voie tantrique du Bouddhisme est d’affirmer que l’on peut atteindre l’état de bouddha en une seule vie terrestre, par la récitation des mantras (incantations mystiques de formules) et le respect de multiples pratiques.
Ce sanctuaire sacré a largement prospéré depuis jusqu’à compter 117 temples et encore 7000 moines aujourd’hui. Les magnifiques décorations de certaines salles nous rappellent combien nos peintres de la fin du XIXe siècle ont été influencés par l’art nippon.
Cette esthétique raffinée se retrouve harmonieusement prolongée à l’extérieur par de sobres et élégants jardins secs.
La ferveur religieuse est très présente,
Notamment dans l’impressionnant cimetière qui regroupe plus de 200 000 stupas (sépultures bouddhiques) sous de monumentaux cèdres moussus.
Chaque sépulture est décorée de stèles et statues dont certaines sont affublées de chapeaux ou bonnets étonnants, signes d’attention voire d’affection. N’oublions pas que, selon la croyance de l’école bouddhique shingon, il n’y a pas de morts en ce lieu, mais seulement des esprits en attente de l’arrivée de Miroku, le Bouddha du futur!
La beauté, l’ampleur et la sérénité du lieu ainsi que l’omniprésence des cédres, comme autant de colonnes, nous ont rendu ce parcours parfaitement enchanteur!
15 avril 2017 à 15 h 28 min
Toujours sympa de vous suivre!
J’attends la suite avec impatience….
17 avril 2017 à 8 h 53 min
Toutes ces religions sont importantes dans l’humanité et font réfléchir.
Très belles découvertes