CURIEUX DU MONDE

L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontré.

19 février 2013
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Ayubowan!

Ayubowan signifie Bienvenue en cinghalais.

Quelques jours déjà passés au Sri Lanka, où nous avons eu fort à faire pour relever un double défi:

L’acclimatation à une température de 30° C avec un très fort taux d’humidité type petite mousson,
et l’adaptation à un circuit de voyage sportif et dynamique: promenade de 1300 marches, escalade de rochers, trois heures de vélo pour visiter des sites historiques et retour sous une pluie diluvienne ….

En récompenses:

. découverte d’une île à la végétation luxuriante et  généreuse,

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.  rencontres avec une population très aimable,
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. de nombreux vestiges de forteresses et de monastères très anciens aux accès abrupts,

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. une progressive compréhension d’un bouddhisme du petit véhicule très strict et pieux, dépouillé de l’aspect mercantile du bouddhisme chinois ou tibétain, avec aussi des temples terriblement clinquant et kitch financés par le gouvernement Thailandais dans leur style.

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. la contemplation de fresques sublimes datant du Vème siècle, à flan de rocher, accessibles par des escaliers vertigineux

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Et enfin, satisfaction d’avoir réalisé une ascension impressionnante, voici le rocher que nous avons gravi jusqu’à son sommet !

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14 février 2013
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Sri Lanka, nous voilà!

Après quelques semaines dans les frimas parisiens, nous partons maintenant chercher le soleil au Sri Lanka!

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Au programme:

. Paysages et sourires,

. Safari au bord de la savane à la découverte des éléphants,

. Montagnes aux flancs de granit, couvertes de rizières et de plantations de thé.

. Randonnées et nuits en maison d’hôtes,

. Curry, samosas et autres délices tels que les Hoppers et les Wattalappams!

13 décembre 2012
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Hong Kong à fong!

Ville de contrastes, surprenante, déstabilisante:

  • là où nous l’imaginions comme le fleuron représentatif d’une culture  anglo-saxonne internationale en Asie, Hong Kong s’avère d’abord et surtout une ville chinoise, où l’anglais est très peu ou mal parlé par la majorité,
  • là où nous pensions un centre ville avec une quasi-exclusivité de gratte-ciel hyper modernes : des immeubles indigents, crapouilleux et sales sont les plus nombreux y compris dans les quartiers des affaires.  C’est tout à fait l’ambiance des films de Wong Kar Wai comme « In the mood for love ».

        

  • là où nous pensions faire une orgie de shopping pour Noël : nous sommes restés tétanisés par la folie et la standardisation de leur consumérisme caractérisé par une obsession frénétique pour les marques. Au point de faire ses photos de mariage devant Louis Vuitton !

     

Des centres commerciaux plus dispendieux les uns que les autres, reprenant toutes les marques de luxe à l’identique, une gabegie de boutiques, partout, dans tous les quartiers, jusqu’à la nausée !

Rien de créatif, rien de typique hong kongais, un formatage massif de notre luxe européen pour projeter réussite et richesse: un paraître sans âme.

Heureusement nous avons eu tout de même le bonheur de voir de très beaux objets anciens dans le quartier des Antiquaires d’Hollywood Road :

C’est dans le traditionnel que nous nous sommes immergés, et le terme «immergé»est approprié : que de monde! Une foule inimaginable dans les marchés typiques des nourritures séchées, des oiseleurs, des fleurs, des poissons de décoration :

    

    

    

 

et aussi les courses hippiques de Happy Valley dont ils raffolent :

    

 

La gastronomie a pris également toute sa place : du marché de poissons séchés aux restaurants typiques, où nous étions parmi les rares européens présents, à accepter parfois de rester assis dans les escaliers avec un ticket de passage en attendant la libération d’une table… mais quel régal !

    

 

Nous avons aussi recherché l’espace en montant au fameux Peak par un tram à crémaillère qui donne une belle vue en surplomb de la ville

 

 

en contournant l’ile de Hong Kong pour visiter le port d’Aberdeen où demeurent encore des bateaux de pêche, des bateaux d’habitation et des sampans version moderne qui ont perdu leurs belles voiles rouges.

     

6 décembre 2012
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Beau dans les yeux, chaud dans le coeur! Bye Bye les Kiwis !

   

Encore quelques photos pour vous faire partager notre émerveillement quotidien lors de ces derniers jours de notre périple dans le Sud de l’Ile du Sud.

   

Paysages saisissants de beauté,

   

rencontres avec des animaux exceptionnels à voir et approcher : albatros, lions de mers, pingouins – si timides, si vulnérables!, le Kakapo- perroquet de Milford Sound sans mentionner l’homo lingus viperus algus !!!

 

 

6 décembre 2012
par admin
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Blue Ice

« Blue ice.

Baby’s got blue ice

Like a deep blue sea

On a blue blue day… »

C’est la chanson culte d’Etlon John (en transformant les paroles évidemment!) qui m’est tout de suite venue à l’esprit en parcourant le « Fox Glacier » : un des 3 000 (!) glaciers qui parsèment les Alpes de NZ.  L’appellation d’Alpes n’est pas usurpée car cette chaîne de 450 km de long atteint des sommets à plus de 3 700m d’altitude.

 

Commençons par un peu d’histoire avec la photo d’un des premiers explorateurs, d’origine française paraît il…

La nature très fragmentée du glacier impose pratiquement un accès par hélicoptère si l’on souhaite en découvrir la partie haute.

    

 

Dès que la météo l’a permis, notre hélico nous a déposé sur le glacier.  La manœuvre est millimétrée et super pro.

Très vite nous nous équipons de crampons « à l’ancienne » et trouvons nos marques sur la glace, en suivant prudemment notre guide toutefois.

Une fois rassurés sur notre équilibre, nous sommes éblouis par le spectacle des sculptures naturelles limpides et rayonnantes.

    

Après plus de 2 heures à nous approprier le glacier, voilà déja le temps de repartir vers la vallée…

 

28 novembre 2012
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Abel Tasman National Park

 

Après un embarquement à Wellington sur un ferry impressionnant, et trois heures de navigation en direction de l’Ile du Sud de NZ, nous faisons une entrée somptueuse dans l’anse de Picton avec des paysages type fjords.

Nous voici à nouveau « on the road again » qui devient notre cri haka de chaque matin pour tracer notre route vers Abel Tasman National Park

Nous établissons notre quartier général à  Kaiteriteri, campervan en bord de plage, svp

 

 

 

 

 

 

 

Le parc national est principalement accessible par bateau et nous voilà lancés sur une nouvelle expérience de bateau-taxi qui nous fait d’abord découvrir de la mer des lieux de rêve : baies de sable orangé et eau émeraude, rochers sauvages et otaries paresseuses!

    

Nous sommes ensuite débarqués à terre, pour une belle randonnée à fleur de montagne,ombragée par des fougères arborescentes.

    

S’ensuit une traversée d’un lagon à marée basse rempli de coquillages qui ont fait hurler la plante des pieds de Frédérique tandis que Thierry se la jouait stoïque Maori, pieds nus.

     

Nous sommes bien contents d’être récupérer par le bateau taxi, 4 heures plus tard à un autre point de la côte !

 

28 novembre 2012
par admin
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Kia Ora!

Bonjour! en Maori

     La Nouvelle Zélande est pratiquement l’une des dernières « colonisations » de ces peuples polynésiens qui ont investi au cours de millénaires les îles du Pacifique.

Grands navigateurs, ils entreprenaient ces voyages dans le but  de s’installer dans des nouvelles terres, et à bord de leur « catamarans » embarquaient plantes et animaux pour les y adapter.

C’est la tribu des Maoris qui s’installa en Nouvelle Zélande il y a environ 800 ans.

Les Maoris se fixèrent plutôt dans l’Ile du Nord au climat plus clément, et trouvèrent notamment dans la région volcanique de Rotorua, tous les avantages du thermalisme pour faciliter leur mode de vie : chauffage, cuisine …et acclimatation des plantes qu’ils importaient.

Cette région est d’ailleurs le centre principal de découverte de la culture maori.

Les Maoris tiennent énormément à faire partager leur culture et, curieux, nous avons assisté à une de leurs soirées pour nous y familiariser.

Nous avons d’abord été accueilli par une salutation « musclée », le powhiri, qui ressemble plus à une déclaration de guerre qu’à un salut de bienvenue :

Un spectacle de danse appelé Korero, très interactif s’en est ensuivi, avec une participation énergique de Thierry dans l’apprentissage du Haka

    

   

Un Hangi nous avait été très généreusement préparé: repas cuit à l’étouffée, sur des braises, dans un four creusé dans la terre.

La soirée s’est terminée dans les vapeurs sulfureuses des geysers, au coucher de soleil en plein centre de Rotorua, assis sur des dalles chaudes.

    

 

En ce qui concerne leur artisanat, beaucoup d’objets maoris sont tissés, tressés, décorés et gravés. Cet artisanat s’étend à leur maison, leur instruments de musique… et le tatouage est considéré comme une gravure qui donne personnalité, force et témoigne du rang social.

Voici quelques sculptures et objets qui ont retenus notre attention :

         

 

D’un point de vue historique, les Maoris ont assez rapidement signé, mi- XIXème, le traité de Waitangi  avec la Couronne Britannique.  Pour résumer, les chefs de tribus remettaient tous leurs pouvoirs et leurs terres entre les mains de la Grande Bretagne qui en retour, protégeait leurs terres du dépeçage des colons francs-tireurs et se portait garant de leurs droits.

Inutile de vous faire un dessin…les Maoris ont été dépossédés de presque toutes leurs terres.

Mais l’histoire n’est pas finie ! Dans les années 1970, certaines tribus Maoris ont revendiqué l’application du Traité de Waitangi, et le Tribunal leur a accordé restitution des terres et indemnités compensatrices. Une avalanche de revendications est donc en cours… mais comment la Nouvelle Zélande va-t-elle pouvoir le gérer ?

A l’heure actuelle, les Maoris semblent bien intégrés à la population locale. Toutefois, les statistiques économiques leur sont défavorables, concernant le chomage par exemple.

Malgré la volonté politique d’assurer le bilinguisme, la mise en place des écoles bilingues maoris est difficile par le manque d’enseignants.

En tout cas, une grande majorité de lieux sont nommés d’après leur langue, à notre grand dam quand il s’agit de donner les directions au conducteur « chevronné » du camping car. Ca ressemble à ceci : quand tu arrives à Wakataka, tu prends à droite vers Kawakawa, attention pas Wakawaka que nous laisserons sur la gauche…

26 novembre 2012
par admin
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Impressions sulfureuses…

Avant même d’arriver à Rotorua, une odeur d’oeuf pourri vous assaille: c’est le soufre!

Pour accentuer ce sentiment d’étrangeté, des fumerolles, de-ci de-là, surgissent dans le paysage urbain sans que personne n’en soit préoccupé…

Nous voici donc dans LA  zone volcanique du centre de l’Ile du Nord de la Nouvelle Zélande.

La raison?  Les frictions des deux plaques tectoniques Pacifique et Indo-Australienne, ce qui provoque régulièrement des tremblements de terre et des éruptions volcaniques, ainsi qu’une constante activité géothermale dans cette région.

Cette zone  s’étend de l’ïle volcanique de White Island encore en activité, en passant par les anciens volcans qui ont créé les lacs de Rotorua et de Taupo  et enfin les volcans éruptifs en forme de cône pointu de Tongariro National Park.(dont un s’est remis en éruption pendant notre séjour durant quelques minutes, ce qui a suffi pour bloquer l’aéroport pendant 24h!)

Pour nous, l’expérience du volcanisme et de la géothermie est complètement nouvelle.

Nous avons oscillé entre deux émotions très fortes:

D’abord l’enchantement, qui est exalté par le fantastique des paysages, des couleurs violentes, des geysers qui jaillissent à leur gré, et surtout par ces fumées qui donnent à la vie sur terre un côté irréel de contes de science-fiction.

Ensuite le sentiment de vulnérabilité face à la puissance du centre de la terre: seulement quatre petits kilomètres de croûte terrestre pour nous protéger du magma!

 

La Vallée Géothermale de Waimangu

   

Nous avons fait une belle ballade de quelques heures dans cette vallée ainsi qu’une croisière sur le lac Rotomahana (ancien cratère) et c’est vraiment l’émerveillement qui a prévalu durant cette journée.

     

Un rêve éveillé: une végétation généreuse dans la vallée, des plantes vivant dans les eaux chaudes, des contrastes de couleurs époustouflants…

    

   

 

L’Ile de White Island

   

A 50 kms de la côte, nous surfons sur un bateau à moteur très puissant pour débarquer dans un paysage quasi-désertique saisissant, fait de bouillonnements bruyants gris foncé, de fumées de soufre si puissantes que le port d’un masque est impératif, où la vie intérieure de la terre qui surgit à la surface en chasse l’homme.

   

Nous sommes à la fois fascinés et interpellés par cette île volcanique fumante et menaçante.

    

Une pensée pour les ouvriers qui y ont néanmoins collecté le soufre dans les années 20 pour en faire des engrais agricoles. Les conditions étaient tellement difficiles qu’ils étaient payés autant que des mineurs de fond. D’ailleurs, l’exploitation ne dura qu’une dizaine d’années.

 

Tongariro National Park

Magnifique vision: d’un côté le lac Rotoaira, de l’autre une trilogie: le cône encore fumant du Tongariro, à côté du volcan Ngauruhoe d’une forme parfaitement conique saupoudré de neige, suivi par la montagne Ruapehu aux neiges éternelles!

Féerique!

Nous avons fait une belle randonnée au pied de ces volcans, au travers de grandes plaines couvertes d’une sorte toundra parsemée de bruyère, pour découvrir les chutes de Taranaki et revenir par des sous-bois aux multiples fougères sous des forêts épaisses.

    

25 novembre 2012
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Des îles par dizaines!

Tout en haut de l’île du Nord nous découvrons la « Bay of Islands », une immense baie ouverte sur le Pacifique qui regroupe 144 îles et d’innombrables anses et criques.
Ajoutez un climat agréable et vous obtenez la destination préférée des plaisanciers fortunés kiwis!
Une fois encore nous choisissons l’option voile (quelle surprise…) pour découvrir cette baie, sur un catamaran d’une quinzaine de mètres construit specialement pour des sorties à la journée.
Le temps s’améliore au cours de la journée et permet même à certains touristes courageux de nager jusqu’à la plage, dans une eau à 16 degrés!
Nous abordons sur une île classee parc national, superbe!

25 novembre 2012
par admin
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America’s Cup

La Nouvelle Zélande est un pays de voileux: partout des marinas, des bateaux dans l’embouchure des rivières, et bien sur l’immense Peter Blake, vainqueur de la Whitbread, du Trophée Jules Vernes et de la Coupe de l’America.

En toute modestie, nous avons saisi l’occasion de naviguer dans la rade d’Auckland sur un des voiliers ayant participé à l’édition 1995 de la Coupe.
Nous avions un « temps de demoiselle », comme dirait Capitaine Claudius, qui a ravi Frédérique et nous a permis de revenir sous gennaker vers le port.
La, mon œil avise et aiguise distingue une silhouette remarquable, mais oui, il s’agit de Prada, le concurrent italien à la prochaine édition et qui s’entraîne avec Team New Zealand!
Quel bonheur de le voir traverser la rade en accelerant avec à peine 5 knts de vent!
De retour au port, deuxième cadeau surprise: Team New Zealand sur le point de sortir!
Une extraordinaire sensation de voir une merveille d’intelligence et de technologie avec en plus un sacre look avec son mat-aile !