CURIEUX DU MONDE

L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontré.

23 novembre 2012
par admin
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Bonjour des Nouveaux Kiwis !

Nous voici arrivés à Auckland pour découvrir une ville cosmopolite avec une présence asiatique très forte, avec un centre ville restreint et composée par un large patchwork de quartiers vivants sur eux-même.

Auckland est une ville tournée vers la mer,

    

qui nous est apparue un peu kitsch, en décalage avec la modernité de Sydney, dont nous avons déjà la nostalgie…

    

Avec peu de batiments anciens,

Mais, grâce à la Coupe de l’America, la ville se réveille progressivement:

    

 

Après une prise en main « attentive » de notre camping-car pour 6 personnes et de 8 mètres de long,

    

nous prenons très vite et agréablement nos aises et partons découvrir la Nouvelle Zélande, en commençant par l’Ile du Nord.

    

    

    

PS: Les Kiwis sont à la fois l’oiseau fétiche du pays, le fruit que l’on connait et tout ce qui qualifie Néo Zélandais.

 

18 novembre 2012
par admin
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We love Sydney!

L’Australie nous a séduit au cours de chacune de nos étapes et maintenant, nous sommes franchement tombés amoureux de Sydney!

Tout nous a plu:

. Son dynamisme et l’omniprésence de la mer,

    

. Son Opéra House vraiment saisissant,

   

    

. Son centre ville actif et commerçant,

    

. Ses quartiers anciens et variés,

    

. ses musées et galeries d’art multiples,

    

    

. Nos retrouvailles à Darling Harbour le bien nommé, avec notre amie de Lisbonne Anabela, heureuse émigrée à Sydney depuis plus de 20 ans!

    

. son aquarium et autres attractions,

   

. sans oublier ses plages magnifiques à un quart d’heure du Centre Ville!

   

Un seul (GROS) défaut: c’est vraiment trop loin de tous ceux qui nous sont chers en Europe!

 

18 novembre 2012
par admin
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La Peinture Contemporaine Aborigène

La peinture aborigène s’exprime depuis des milliers d’années sous forme d’art rupestre sur les rochers, de peintures sur écorce (bark painting), de peintures corporelles rituelles et de peintures dans le sable.

Exception faite de l’art rupestre, les autres peintures étaient créées lors de cérémonies afin de transmettre aux plus jeunes les secrets du Temps du Rêve, et destinées ainsi à être détruites pour ne pas être divulguées aux non-initiés.

Pendant la période de la colonisation au XIXe et première moitié du XXe siècle, l’Art Aborigène fut méprisé ou, au mieux, appréhendé dans une perspective purement ethnographique.

Au milieu des années 30, un artiste australien enseigna aux Aborigènes la peinture des paysages à l’aquarelle dans le style occidental. Cette peinture eut alors son succès mais aucun écho véritable dans l’expression indigène.

Pendant ce temps, le peuple aborigène faisait l’objet d’un véritable génocide, qui s’ensuivit par l’époque des « générations volées ».  En conséquence, la culture indigène, uniquement transmise par voie orale, était en voie d’extinction.

Ce n’est que dans le contexte de la reconnaissance et de l’émancipation des droits des aborigènes dans les années 70 qu’une poignée d’artistes, originaires du Centre Rouge, a été incitée à transcrire leur art rituel sous une forme durable en peignant sur des toiles et en utilisant de la peinture acrylique.  Au delà de la démarche culturelle, ce mouvement a été le point fort de revendications politiques et sociales.

Au départ, l’utilisation des « dots » – points de couleur – est  largement le langage commun utilisé. C’est la reprise pure et simple de leur façon de recouvrir le sol de pointillés réalisés avec des pigments naturels (craie, argile, ocres, charbon de bois) à l’aide de bâtons de bois,  lors des cérémonies.  L’art aborigène étant indissociable d’un art spirituel, les thèmes sont essentiellement des histoires du Temps du Rêve et des traditions orales transmises par leur aïeux.  Le plus souvent, c’est une sorte de carte vue du ciel des terres dont leurs tribus sont responsables vis à vis des esprits ancestraux.  Les signes sont codifiés pour la représentation des campements, des points d’eau, des chemins , des personnages, des traces d’animaux.  Comme il y a toujours un message spirituel caché dans ces peintures, il fallait l’assentiment des Anciens du clan pour que les peintures soient commercialisées.

Malgré la prédominence de la technique des points, une autre expression s’est épanouie en peinture sur écorce avec la reprise des motifs de peintures rupestres appelées parfois « rayons X ».

Dans  les années 80, le mouvement s’est affirmé et s’est ensuite propagé aux autres communautés .

         

Les Communautés ne sont actuellement pas nécessairement synchronisées dans l’évolution de leur art. Certaines s’expriment encore, et notamment pour des raisons commerciales, avec des motifs pointillistes caractéristiques des années 70, alors que d’autres centres artistiques ont évolué d’un art collectif vers un art individuel.

              

Depuis fin 90,  à l’instar des autres créatifs contemporains, l’artiste va fusionner son héritage culturel avec ses émotions : il va signer ses œuvres, ses œuvres seront protégées par un copyright, et accompagnées d’un certificat d’authencité.

    

Ipso facto, cela pose la question de la pertinence à continuer à singulariser l’art aborigène plutôt que de l’assimiler à l’art australien contemporain.

Ce thème de la Peinture Aborigène Contemporaine me tient particulièrement à cœur et je suis ravie de partager une réflexion qui s’est développée en moi depuis plusieurs semaines.  A partir d’Alice Springs, j’ai instinctivement ressenti qu’il fallait dépasser l’approche commerciale des motifs caractéristiques en pointillés sous lesquels on nous ensevelissait dans les bazars à touristes.

J’ai souvent échangé avec des galeristes engagés, ou des guides, j’ai regardé de nombreuses vidéos dans les centres culturels, j’ai vu des artistes travailler, j’ai « volé » des photos dans les musées et les galeries, j’ai squatté les librairies.

Cela m’a permis de démêler les écheveaux et d’être persuadée qu’une peinture contemporaine aborigène existe vraiment en tant que telle et que cet Art est en marche.

Je ne suis pas naïve et je me rends bien compte que l’Art Aborigène bénéficie actuellement d’une discrimination positive et que reconnaître ce mouvement est aussi une façon pour l’Australie de s’acheter une bonne conscience après des politiques insensées de génocide et de générations volées.

Je me rends compte également de l’effet pervers qui consiste à cantonner commercialement l’Art Aborigène actuel à des motifs pointillistes décoratifs facilement identifiables, pour en profiter économiquement ( le prix des toiles est généralement astronomique) tout en réduisant son expression à un document folklorique!

Je suis convaincue maintenant que l’Art Contemporain Aborigène repose sur une lourde histoire, qui démontre une formidable adaptation des Aborigènes pour faire survivre leur culture ancestrale et qui, fort de ses racines, continue à évoluer dans le monde moderne.

J’espère que les dérives perverses n’entraveront pas  l’essor de ce mouvement de réconciliation.

Cela me touche énormément, car c’est, à mon avis, un grand point de réussite qui contrebalance la misère des hommes et des femmes aborigènes que nous avons vus dans le Top End ou dans le Centre Rouge, qui apparaissent à la dérive, coincés et traqués entre un monde ancillaire dont ils ont perdu les clés et un monde moderne qui est complètement étranger à leur ADN.

Frédérique

13 novembre 2012
par admin
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Street Art

Le Street Art est très vivant en Australie depuis les années 1980, notamment à Melbourne et Adélaide.  Il est moins fréquent à Sydney où l’on voit que la « chasse au tags » est très active!

Au gré de nos promenades et visites, nous nous sommes régalés de ces apparitions de tous formats et de styles très variés, que nous partageons avec vous.

    

    

    

    

    

    

    

    

    

   

13 novembre 2012
par admin
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Great Ocean Road

Great Ocean Road – Victoria

Great Ocean Road est, comme son nom l’indique, une route touristique aux paysages spectaculaires sur l’Ocean, qui s’étend sur 200 kms au Sud -Ouest de Melbourne.

Tantôt Great Ocean Road est une route en corniche et en surplomb qui domine d’abruptes falaises

    

ou bien en bord d’océan avec des vues rasantes sur d’immenses plages epoustouflantes.

    

Great Ocean Road traverse également, d’épaisses forêts, de riches pâturages et des parcs nationaux, notamment Otway Parc où nous avons fait de très tendres rencontres.

    

     

Le but ultime de la promenade est le site des Douze Apôtres, où les falaises de calcaire  érodées par le vent et le ressac se dressent séparées de la terre dans des formes tourmentées.

    

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6 novembre 2012
par admin
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La Melbourne Cup

Nous sommes le 6 Novembre à  Melbourne et c’est un jour férié pour l’état du Victoria: commémoration historique ? célébration religieuse ? pas du tout…

Toute l’activité s’arrête  pour une course de chevaux : La Melbourne Cup !

Dès potron minet, les habitants de Melbourne se parent de leurs plus beaux atours et quittent en masse leur ville pour se rendre, la plupart par train, sur le champs de course en péripherie.

    

Les messieurs sont en costume sombre et cravate noire, les dames sont en tenue de cocktail , talons hauts et chapeaux. La longueur des robes est inversement proportionnelle à la hauteur des talons.

Dejà en soi, rencontrer par centaines des gens aussi habillés dans la rue est divertissant mais la surprise est au delà : l’outrance des tenues !

         

Nous débattons encore s’il s’agit d’un parti pris délibéré vécu au deuxième degré , d’une tradition ou d’une exubérance australe! À vous de juger!

6 novembre 2012
par admin
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Kangaroo Island

Kangaroo Island – South Australia

Kangaroo Island se situe à 80 kms au Sud d’Adelaide. C’est une île très préservée faune et flore, grâce à un accès régulé limitant le nombre de visiteurs et de véhicules motorisés.

Nous avons donc eu le privilège de découvrir souvent seuls, des paysages époustoufflants

  

    

et de nous réjouir à loisir pendant quelques heures des facéties des otaries à fourrure, de vivre en direct leurs disputes de mâles, d’envier leur fabuleuse siesta sur la plage de sable blanc…

    

    

    

d’approcher au crépuscule des kangourous sauvages,

de prendre le temps de laisser un passage prioritaire au lézard,

de surveiller le bébé perroquet au creux de l’arbre devant notre chambre pendant l’absence des parents partis en ravitaillement,

et que chacun fasse ce qu’il lui plait!

6 novembre 2012
par admin
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Adelaide

Adelaide – South Australia

En pensant avec amitié à Marie-Noëlle et à sa famille à Adelaide.

Lors de notre rapide passage, nous avons pu découvrir trois visages de cette très agréable ville.

Tout d’abord, l’Adelaide Victorienne aux monuments institutionnels, bâtis en pierre et enracinant ainsi l’Histoire avec un grand « H » de ce pays si jeune!

   

Deuxième facette: l’Adelaide à l’architecture fin XIXème/ début XXème, qui s’associe chaleureusement avec les bâtiments récents

         

Et enfin l’Adelaide contemporaine avec son Art vivant des rues.

        

 

 

6 novembre 2012
par admin
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Barossa Valley

Barossa Valley – South Australia

Barossa Valley est une région viticole très réputée au Nord d’Adélaide. Dans un paysage vallonné s’étendent des hectares de vignes, soulignés par des haies rouge-vif de rosiers.

   

Nous avons choisi de commencer notre exploration avec le domaine de Rockford, petite exploitation familiale aux méthodes  traditionnelles où le raisin coupé est laissé en fermentation dans des fûts de chêne à l’extérieur et à l’air libre. Les vignes entourent les chais et la dégustation est intimiste dans une petite maison de pierre.

    

A l’opposé, le Chateau Tanunda est un grand domaine, dont les vignes se situent sur différentes terres de Barossa, et les vins résultent d’un assemblage de mêmes cépages sur des sols différents.

La particularité des Australiens est de sélectionner en premier lieu le ou les cépages des vins à déguster, puis de choisir en corrélation les différents domaines ou appellation.

Nous avons donné la priorité au cépage de Shiraz (Syrah) que nous apprécions particulièrement depuis notre arrivée.

Le Chateau Tanunda travaille sur cette caractéristique du cépage en proposant des cuvées spécifiques à des parcelles disposant de sols distincts (ici représentés dans les tubes en plexi).  Le résultat est édifiant, avec des gouts biens tranchés pour un même cépage, sur des parcelles pourtant proches.

    

Nous avons eu une dégustation très didactique. Notre impression est souvent très favorable au départ sur les arômes en bouche mais souvent une déception sur le manque de corps…avec beaucoup d’application, nous avons toutefois trouvé une bonne bouteille!

Vous noterez que Frédérique prend les photos et Thierry boit et conduit: logique!

 

 

2 novembre 2012
par admin
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Ayers Rock et Monts Olga

Ayers Rock (Uluru en aborigène) et Monts Olga (Kata Tjuta)

Des blocs de roche qui surgissent à plus de 300 m au dessus du désert: magiques!