Pour l’ensemble des petits garçons bouddhistes birmans, il est important de passer quelques jours ou quelques semaines au monastère, afin de partager la vie des moines et d’étudier les grands textes fondateurs de leur religion.
Ce rite de passage donne lieu à une cérémonie villageoise très festive, avec moult chants,
Défilé d’élégance pour les mamans,
Arrivée en pousse-pousse double pour les grands mères,
Et bien sur force musique émise par des chars musicaux bricolés mais sacrément efficaces. (Tout au long de notre périple nous avons été choqués par le volume sonore ahurissant de chaque événement!)
Comme peu de petites filles rejoignent les nonnes, elles participent aussi à la fête, mais avec le motif du « rite du perçage des oreilles ».
Les enfants sont habillés comme des princes pour l’occasion et sont conduits au monastère avec des moyens variant selon la réussite de la famille.
Lorsque l’on peut faire mieux que le simple cheval, on passe au char à bœufs décoré,
Mais le « must » reste évidemment l’éléphant!
Nous avons, nous aussi, voulu goûter brièvement à la vie monastique dans la campagne dominant le lac Inle.
Et nous voilà partis pour un nouveau trek,
Rural et sympathique!
Apres une journée de marche nous arrivons au monastère,
Les enfants ont du temps libre pour discuter,
J’en profite pour faire un petit croquis sous leurs regards intrigués.
Nous identifions notre lieu de couchage, juste en dessous du tableau récapitulant les donations récentes.
Peu après le coucher du soleil nous dînons sous les yeux du bouddha bienveillant avant de nous emmitoufler, nous aussi comme les petits moinillons, car les nuits sont bien fraîches! Les enfants eux, suivent le régime des bonzes c’est à dire plus aucun repas à partir de la fin de la matinée. Ils se préparent leur couchage juste au pied de l’autel et chuchotent encore quelques instants avant de s’endormir.
Le lendemain, réveil à 4:30 pour les premières prières, avant de pouvoir enfin prendre le petit déjeuner tous ensemble vers 6:00!