Ni bague au doigt, ni fil à la patte, juste un moment ser(e)in et privilégié d’ornithologie !
Le Black Rock Lodge où nous séjournons étudie la migration des oiseaux entre Le Belize et les États Unis et répertorie également les oiseaux endémiques. Il est donc nécessaire de les baguer.
Le processus commence par la mise en place de filets très fins pour capturer les oiseaux.
C’est évidemment stressant pour eux d’être « emberlificotés » dans ces fils et les ornithologues font diligence pour les récupérer le plus rapidement possible.
L’apaisement vient déjà dans la façon très spéciale qu’ils ont de les saisir entre leurs doigts. En les dégageant ensuite avec douceur, ils leur permettent de retrouver leur calme en les glissant dans un sachet de tissu opaque.
De retour à la base, s’ensuit alors tout un rituel d’observations et de mesures, qui sont méticuleusement consignées.
Durant cet examen attentif, les ailes seront dépliées pour évaluer l’âge de l’oiseau en fonction de la qualité des plumes, de leur recouvrement les unes sur les autres et de leurs couleurs.
Certains oiseaux perdent leurs plumes ventrales et développent un liquide sous cutané pour communiquer plus de chaleur à leur nid. A la fin de la nidation, les plumes repoussent. Aussi en soufflant sur son poitrail , il est possible de déterminer si l’oiseau a déjà couvé ses œufs. C’est le cas de notre petit spécimen.
Pour baguer l’oiseau, il convient de s’assurer qu’il n’y a pas de blessure sur la patte, la
mesurer à l’aide d’une petite règle pour choisir la bonne taille de la bague qui sera délicatement posée à l’aide d’une pince.
Dernière étape : la pesée
Une jolie photo , et c’est la liberté retrouvée!
Au cours de cette matinée,nous nous sommes à chaque fois émerveillés de la fragilité et de la complexité inouïe de cette espèce. Belle expérience :-))
11 mars 2016 à 23 h 18 min
Très impressionnant ! une expérience assez unique je pense. Merci encore de prendre le temps de nous partager toutes vos découvertes et expériences….. bises
12 mars 2016 à 8 h 03 min
Très émouvant
J’aurais adoré voir cela
A bientot
12 mars 2016 à 8 h 34 min
Alice trouve les oiseaux fragiles et petits. Bisous !
12 mars 2016 à 8 h 37 min
Il est trop chou!!