L’experience Burning Man est véritablement indescriptible !
4 septembre 2017
par admin
Commentaires fermés
4 septembre 2017
par admin
Commentaires fermés
25 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
Tokyo est certes la mégalopole moderne, vibrante d’activités professionnelles et commerciales à toute heure du jour et de la nuit, dont nous avons tous l’image en tête.
Elle nous a cependant révélé d’autres facettes moins conformes aux stéréotypes que l’on lui associe généralement.
En ce 3eme week-end de Mai se déroule le grand festival annuel du temple shintoïste Senso-ji.
Les habitants des environs troquent alors leurs stricts costumes de bureau pour une tenue traditionnelle bien différente!
Ils perdent leur attitude courtoise et réservée et se bousculent allègrement afin d’avoir l’honneur de porter en procession le palanquin / mikoshi représentatif de leur quartier.
Leurs ferveur et enthousiasme contrastent nettement avec l’image pondérée que l’on associe habituellement avec les Japonais!
C’est l’occasion d’un passage de témoin de ces traditions entre les générations avec les ados et les plus petits.
Autre surprise, ce week-end festif est également le seul jour de l’année au cours duquel les Yakuzas sont autorisés à arborer en public leurs impressionnants tatouages, qui attestent de leur appartenance à ces clans du crime organisé.
Au coeur de Tokyo, des gratte-ciel mais aussi d’immenses parcs magnifiques,
Où l’on se retrouve pour faire du yoga,
Et passer l’après-midi entre amis sous les arbres centenaires.
Plus loin une musique de rock bien classique nous intrigue. Bien loin de Memphis, des adeptes du Rockabilly se retrouvent, banane gominée,
blouson de jean et bottes pointues,
pour des chorégraphies acrobatiques dont le King (Elvis) serait fier!
Ce quartier d’Harkuju est aussi le point de rendez-vous dominical des adeptes du « Cosplay ».
Il s’agit, pour les ados, d’échapper à la dictature de l’uniforme des écoles en se choisissant des tenues de personnages de film ou de dessins animés.
Mieux connu mais toujours étonnant, le Sumo!
Les meilleurs lutteurs se retrouvent au cours de 6 tournois de 15 jours, chaque année. Celui du mois de Mai se déroule à Tokyo. Nous y étions bien sûr, et en bonne compagnie !
Le stade aux symboles shintoïstes nous rappelant les origines religieuses du Sumo se remplit au cours de l’après-midi,
Jusqu’à l’entrée en compétition des champions vers 15:30,
Et ensuite une vingtaine de combats mémorables!
C’est sur ce point d’orgue que se termine notre superbe périple au pays du soleil levant qui nous a complètement ravis, passionnés, intrigués et régalés!
21 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
L’Empire du Soleil Levant est toujours d’actualité, certes avec sa famille impériale et son protocole traditionnel très strict, mais surtout avec l’omniprésence de la culture féodale dans le Japon actuel.
Les films et fictions de télévision font la part belle aux histoires de samouraïs,
Les meilleures photos de mariage sont en tenues shintoïstes,
Avec même parfois un coach pour adopter la bonne posture en kimono traditionnel!
Les samouraïs et leurs tenues extravagantes trônent dans les musées,
Leurs châteaux dominent les villes,
Parfois attaqués par une touriste intrépide,
Mais bien défendus par un vaillant samouraï vesigondin!
15 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
En préparant ce voyage l’hiver dernier, nous sommes allés voir « Le Cœur Régulier », beau film avec Isabelle Carré se déroulant au Japon.
Et là, dans cette petite salle d’art et d’essais de St Germain des prés, nous tombons sous le charme de paysages sauvages d’îles isolées. Intrigués, nous scrutons l’intégralité du générique final pour tenter de les identifier. La longue liste des techniciens et autres producteurs descend lentement et soudain apparaît: « Remerciements à l’office du tourisme des îles Oki ».
Les îles Oki ???
Rarement mentionné dans les guides, nous recherchons et identifions alors cet archipel magnifique, classé GéoParc Naturel par l’UNESCO, au large de Honshu, en direction de la Corée.
La corne de brume du grand ferry annonce le départ,
Et les 3 heures de traversées passent vite, allongés sur les tatamis qui remplacent avantageusement tous les fauteuils ou couchettes.
Tout le monde s’installe confortablement et dodo!
Sur place nous découvrons des côtes verdoyantes,
Un paradis pour les animaux en liberté,
Et notamment, sur les falaises, les superbes chevaux sauvages,
Bonheur intégral de déjeuner sur l’herbe avec eux!
La vie sur ces îles est douce et sereine,
Et même les côtes les plus escarpées nous transmettent un message d’amour!
9 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
Les fleurs constituent ici un sujet d’intérêt constant; en bouquet élaboré, sur les tables et dans le moindre des jardins.
Mais, dans cet empire, nulle rose en majesté car la reine des fleurs est, sans conteste, la pivoine!
Aux jardins de Yuushien, proches de Matsue, en cette « Golden week » de vacances de printemps, la pivoine est particulièrement à l’honneur lors d’un festival qui lui est consacré.
Des milliers de fleurs ont été disposées sur les plans d’eau et au pied des arbres: un véritable enchantement!
Les fleurs sont ensuite présentées devant les reproductions de tableaux classiques où elles étaient déjà mises en valeur.
Vient enfin le concours au cours duquel chacun vote pour sa fleur préférée.
Et laquelle obtiendra votre suffrage?
9 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
Évoquer l’île de Shikoku, c’est immédiatement l’associer à l’un des plus fameux pèlerinages du Japon.
88 temples , reliés en boucle, y ont été édifiés par les disciples de la secte bouddhiste Shingon, fondée par le très vénéré Kukai, aussi appelé Kodo Daishi.
Des milliers de pèlerins, les Henro San, venant parfois de Koya San ( où nous avions commencé notre voyage), suivent fidèlement ce parcours de 1200 kms autour de l’île.
Les Henro San sont facilement reconnaissables à leurs habits blancs, leur grand chapeau pointu en paille, leur rosaire, leur clochette de cuivre, leur écharpe et bien-sur leur grand bâton de pèlerin.
Comme nous l’avions évoqué, la croyance de la secte bouddhiste shingon encourage les bonnes actions et les pensées pures dans cette vie pour permettre à ses fidèles d’accéder éventuellement à l’Eveil en une seule vie et mettre fin au cycle des réincarnations.
Ainsi les pèlerins marchent, en communion avec le Kobo Daishi comme l’indiquent les caractères inscrits sur leur chemise, en osmose avec la nature, les temples, les paysages et les hommes pour se rapprocher de l’état Satori.
Rien à voir avec le bouddhisme mercantile du Grand Véhicule où l’échange argent/faveurs constitue le cœur de la démarche.
Ici les temples sont financés par les dons des pèlerins, avec de grandes différences selon l’emplacement et la popularité du lieu.
Ceux qui sont isolés et sobres.
Prières et recueillement sont l’aboutissement des longues volées d’escalier devant les portes fermées du honden.
D’autres dérivent vers une pratique ésotérique du bouddhisme comme celui de Matsuyama: Ishite-ji.
Grande mise en scène,
Pratique superstitieuse de passage dans des anneaux pour ensuite sentir les forces telluriques d’une sphère en granit,
Ou dans des labyrinthes souterrains aux multiples bouddhas et icônes
Pour émerger en pleine campagne devant un sorte de mandala en 3D à bulbe doré où est caché un panthéon de dieux aux symboles sexuels…
Chaque arrêt dans les temples est marqué par un rituel immuable de purification et de récitation fervente et répétitive de soutras chantés en chœur:
telles que:
« Seigneur du grand soleil! Lumière et lotus! Fais tourner la roue de la compassion éternelle pour tous les êtres vivants »
« Que les récompenses pour mes bonnes actions soient transmises à toutes les choses de ce monde et que je puisse, avec tous les êtres vivants, progresser dans la voie de Bouddha. »
Bien que ce rituel ne s’inscrit pas dans notre culture, nous ressentons cependant, beaucoup de vibrations positives dans l’engagement sincère et la ferveur intense de ces pèlerins.
6 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
Située au centre de l’île préservée de Shikoku, la Vallée d’Iya nous enchante par la beauté de ses paysages aux gorges profondes,
aux rivières émeraudes et par la diversité de sa végétation où forêts de bambous se détachent du vert profond des pins de montagnes, eux mêmes traversés par le moutonnement des arbres en fleurs.
Bien tristement, nous constatons que les villages y sont pauvres, déserts et les quelques personnes entrevues sont très âgées. Des villages qui se meurent doucement…
Affligé par l’exode rural qui a également frappé son village qui ne compte plus que 40 âmes à peine , Monsieur Tsukimi Ayano décide en 2003 d’y créer et d’y installer des poupées de taille humaine ressemblant aux personnes qui en sont parties afin d’animer le quotidien de ceux qui y vivent encore.
À l’entrée du village, nous avons dépassé une première silhouette sans y prêter attention puis nous nous sommes évidemment rendu compte que toutes ces personnes installées à l’extérieur, dans des positions de la vie quotidienne , en combinaison de travail, en train de prendre le soleil… étaient en fait des poupées.
L’effet est parfois tellement réussi, qu’on s’approche avec circonspection de certaines maisons, craignant du coup de déranger leurs habitants.
Passé l’amusement, s’installe un certain malaise, surtout quand on embrasse du regard un champ rempli de personnages, pour finalement identifier un seul être humain bien vivant que l’on avait pris pour une poupée!
Une sorte de tristesse s’empare de nous devant la mise en scène de l’arrêt de bus,
sachant qu’il y a bien longtemps que ce village n’est plus desservi par un moyen de transport et que ses habitants abandonnés au milieu de nulle part peuvent eux aussi toujours attendre indéfiniment l’autocar….
Ce qui est le plus touchant, c’est peut être la reconstitution de la maison commune où se jouait du théâtre Kabuki ou au café lorsque les clients choisissaient leur commande…
rappels nostalgiques d’une vie sociale rurale et heureuse, fantomatique désormais.
Soyons positifs, Monsieur Ayano a réussi son projet car les habitants de Kakashi No Sato vivent maintenant parmi plus de 350 poupées et grâce à cette originalité, ils reçoivent ainsi quelques promeneurs qui ne seraient jamais venus.
Mais attention à la métamorphose, il paraît que certains visiteurs se sont transformés en poupée !
1 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
Au Japon existe depuis le début du 17ème siècle, une longue tradition folklorique de théâtre de grandes marionnettes, le Bunraku.
Alors qu’à Osaka et à Kyoto, les troupes de marionnettistes se produisaient dans des théâtres bien éclairés, avec de riches décors et de nombreux panneaux coulissants, les petites troupes de l’île de Shikoku étaient parfois réduites à des couples ambulants qui montaient leurs spectacles dans des villages perdus, sur des estrades éclairées par quelques lanternes.
Aussi, l’art folklorique du Bunraku prit une inflexion particulière sur l’île de Shikoku, très apprécié dans la région de l’Awa.
Tout en conservant les fondamentaux du Bunraku : narration dramatique jouée par de grandes poupées articulées, accompagnée par la voix mélodieuse d’un récitant sur fond de musique de shamisen ( sorte de guitare à 3 cordes), la nécessité de s’adapter aux contingences de l’île a engendré des spécificités qui a crée un nouveau Théâtre appelé Awa Ningyo Joruri.
En effet, pour compenser le manque de luminosité des scènes rurales et le jeu en exterieur, les marionnettes ont été modifiées en conséquence afin d’accentuer l’emphase des textes qui relataient les malheurs du quotidien des gens du peuple à l’époque Edo , (bien plus dramatiques que ceux de Kyoto avec ses drames amoureux de cours impériales).
Pour mieux etre vues, les têtes sont plus grosses, d’un bois plus léger, laquées pour mieux capter la faible lumière, fixées sur un bâton avec un angle pour qu’elles puissent être secouées plus énergiquement et que les effusions émotives soient plus clairement perçues,
elles peuvent fermer leurs yeux, hausser les sourcils, ouvrir la bouche afin d’exprimer le plus de nuances possibles dans leurs expressions.
Il y a même le modèle » Gabu » qui transforme une jolie jeune fille en horrible démon.
Et surtout, chacune de ces marionnettes est articulée par trois manipulateurs vêtus entièrement de noir dont on oublie assez rapidement l’existence!
La fierté de Tokushima est de continuer à perpétuer cette tradition de marionnettes articulées en continuant de les fabriquer à l’ancienne et de les réparer pour tout le Japon,
et surtout de produire des représentations de pièces fort connues.
Nous nous sommes laissés émerveiller par ce spectacle et cet art de donner vie à des poupées de bois, happés par la grandiloquence du drame, en complet lâcher-prise face à ce condensé de performance et de sensibilité japonaise.
1 mai 2017
par admin
Commentaires fermés
Quelques jours à peine après les jardins Zen de Kyoto, nous voici immergés dans l’univers architectural de Tadao Ando, le grand architecte japonais contemporain, sur l’île de Naoshima.
Suite à la crise des années 80, le mécène Fukutake Nobuko lui a en effet demandé de transformer cette île de 8 km2 en écrin pour sa collection d’art moderne. Défi considérable car l’île est alors déshéritée avec des activités de pêche en déclin, un exode des populations et quelques décharges industrielles illégales…
Depuis le pont du ferry, dès notre arrivée au port, le ton est donné avec cette sculpture vibrante de couleur qui nous redonne notre âme d’enfant (pas très éloignée il faut bien le reconnaître !)
Tout au long de la côte sont disposées des sculptures en pleine nature, comme des surprises ou des évidences.
À quelques coups de pédales de vélo (électrique! ), dans un paysage très méditerranéen, on accède au Chichu Art Museum. C’est un choc.
On quitte la nature printanière pour pénétrer dans un univers de béton brut enterré, de formes géométriques façonnées par le soleil.
Ce parcours quasi initiatique nous amène à une grande salle blanche où sont présentées 5 toiles de la série des Nymphéas, de Monet.
Connaissant l’engouement de celui-ci pour l’art japonais, c’est un bonheur de le voir exposé ici, en majesté.
Une salle entière pour le travail énigmatique de Walter de Maria:
Le travail remarquable sur la lumière et l’espace de James Turrel:
Un peu plus loin un autre musée-écrin, toujours de Tadao Ando, mais cette fois ci consacré à l’artiste Lee Ufan, grande figure de l’art japonais des années 70.
Sobriété et rigueur: le parallèle avec les jardins Secs de Kyoto semble une évidence, nous sommes bien en présence d’une expression contemporaine des principes du Zen.
Ces lieux apaisent et incitent à la méditation.
Ici et maintenant, le bonheur est là!