Le Canal de Panama est un de ces lieux mythiques qui a animé nos rêves de voyages d’enfant, au même titre que le Cap Horn ou l’Ile de Pâques.
On ne résiste pas au plaisir de l’aborder en bateau, depuis le Pacifique.
On passe devant le musée de la bio diversité dessiné par Frank Gehry, avec le quartier ancien « Casco Viejo » en 2eme plan puis au loin une sky line hyper moderne témoignant de l’énergie du pays.
Il s’agit de remonter deux jeux d’écluses: Miraflores et Pedro Miguel,
(la traversée de 77 km dure 9 H pour les cargos qui sont constamment chaperonnés par de puissants remorqueurs)
afin d’atteindre le lac artificiel créé à 26 m au dessus de la mer pour franchir la cordillère,
atteindre le lac Gatun, avant de redescendre et déboucher dans l’Atlantique.
Des locomotives électriques, entièrement en aluminium, maintiennent en permanence les cargos bien au centre du canal,
et c’est un spectacle vraiment étonnant de voir les énormes navires se croiser, monter et descendre avec aisance malgré leurs incroyables tonnages!
Au milieu du lac Gatun, une montagne surnage avec sa végétation et faune intactes et a été transformée en réserve naturelle et lieu d’expériences gérée par le Smithsonian Institute: le Barro Colarodo où nous effectuons une randonnée avec quelques rencontres sympathiques…
La première mention d’un canal à travers l’isthme remonte à 1534, quand Charles Quint suggéra qu’un canal à Panama aiderait le voyage des navires acheminant l’or du Pérou et de l’Équateur.
Le chemin de fer du Panama fut innauguré le 27 janvier 1855. Ce premier chemin de fer transhysthmique facilita grandement le commerce et constitua un élément important de l’établissement du canal, par exemple pour le transport du matériel.
Suite au succès du canal de Suez, les Français, sous la direction de Ferdinand de Lesseps (ci dessus sa statue devant l’ambassade de France) qui avait réalisé ce dernier, commencèrent la construction d’un canal au niveau de la mer (sans écluse) au Panama le 1er janvier 1882. La fièvre jaune, le climat difficile, les tremblements et glissements de terre ainsi que la mauvaise gestion financière mettront à mal ce projet. Il était clairement trop ambitieux de vouloir creuser la montagne afin de rester au niveau de la mer. Environ vingt milles ouvriers payèrent de leur vie cette folle ambition.
Gustave Eiffel concevra bien un système de dix écluses mais les graves difficultés amplifiées par l’affairisme déboucheront sur la mise en faillite de la compagnie en 1889, déclenchant ainsi le fameux Scandale de Panama.
Les États Unis achetèrent les droits d’exploitation et de construction du canal de Panama en 1903.
D’entrée de jeu les USA font de ce projet un projet national, avec des écluses comparables à celles de leurs grands Lacs. Ils bénéficient aussi du fait qu’en 1901 le rôle des moustiques dans la transmission de la fièvre jaune avait été enfin compris, permettant des campagnes d’éradication efficaces.
Ce n’est qu’en 1999 que la zone du Canal a été intégralement rétrocédée au Panama.
Ce presque siècle de présence forte des USA a fortement marqué le Panama d’aujourd’hui: chaines de fast food, baseball, musique Soul et R&B…
Mais le soleil, l’océan, les pélicans et la douceur de vivre ont quand même repris le dessus!
22 janvier 2016 à 18 h 07 min
coucou chers gobetrotters nous sommes heureux de v ous suivre pas à pas en pleine forme !! Tout va bien ici au coin de notre cheminée Kisses !
23 janvier 2016 à 18 h 36 min
Toujours aussi super de vous suivre !
Merci
24 janvier 2016 à 16 h 26 min
En rentrant de week end dans le sud reunionais nous avons suivi votre periple et ecoute avec delectation vos extraits musicaux
Bises a tous les deux
Catherine et Michel
27 janvier 2016 à 22 h 44 min
En plus de profiter, on se couche moins bête…
A consommer sans modération!
Merci pour tous ces plaisir partagés et bises à tous les deux
1 février 2016 à 10 h 00 min
Votre reportage sur le canal de Panama est tout à fait intéressant. Je suppose que vous êtes montés à bord d’un cargo pour prendre ces très originales photos du canal
2 février 2016 à 0 h 44 min
Nous étions effectivement à bord d’un bateau, et nous avons passé chaque écluse derrière le cargo et à côté de son remorqueur. Vu le gigantisme des cargos, l’opération est fort délicate et le passage se fait un seul cargo à la fois. C’est pour cette raison que le cargo est arrimé a des locomotives à quai super puissantes pour éviter toute déviation qui bloquerait le navire dans l’écluse. Très passionnant à observer!
1 février 2016 à 17 h 43 min
Bonjour chers cousins ! Tout comme en 2015, nous suivons votre nouveau voyage. Là encore, vous avez choisi des destinations paradisiaques. On vous envie ! Nous, ce W.E c’était Narbonne. Un peu au sud, mais sans les îlots perdus et le turquoise de la mer des Caraïbes… Profitez un max, pour nous raconter ensuite ! On vous embrasse. G & M
13 février 2016 à 10 h 46 min
Bonjour les voyageurs Nous vous suivons afin de partager vos aventures de loin. Cela semble être un superbe voyage! Profitez du beau temps car ici il fait froid et very very rainy! Bises à vous deux!