CURIEUX DU MONDE

L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontré.

1 novembre 2012
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Campement dans le Centre Rouge

Alice Springs – Ayers Rock

 

La recette d’un campement réussi dans le Centre Rouge nécessite un certain nombre d’ingrédients :

. Un bon gros camion 4×4 indestructible, avec sa remorque

. Un chauffeur / guide / cuistot à l’aise en toutes circonstances

    

. Savoir collecter le bois mort de calibres différents pour alimenter le feu de camp qui permettra toute la cuisine

    

. Trouver un endroit propice, dégagé. Préparer le feu de camp.

. Pratiquer la cuisine de l’Outback, donc utiliser des cocottes en fonte que l’on recouvre de braises et qui permettent de réaliser des gratins et autres crumbles.  Ainsi bien sur que les grillades.

    

. Disposer les « Swags », sorte de duvet étanche et rustique avec un (fin) matelas, et qui permet de se couvrir la tête.

. Rêver, contempler le feu et le coucher du soleil pendant la cuisson tranquille

    

. Passer une bonne soirée à déguster ensemble

. Dormir à la belle étoile, bien protégé du froid dans son swag, en savourant les bruits de la nuit.

    

26 octobre 2012
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Tablelands et Rose Gums Retreat

Atherton Tablelands (North Queensland)

Le sable encore dans les chaussures, nous voici enveloppés dans les brumes et la pluie tropicale des versants qui surplombent Port Douglas en direction des Atherton Tablelands à 700 mètres d’altitude.

   

Ici, la forêt pluviale, riche, dense, luxuriante s’interrompt brutalement pour laisser place à des paysages vallonnés et bucoliques, à des troupeaux qui paissent de l’herbe grasse, et des cultures de manguiers et de caféiers, dans une terre rouge fertile et généreuse.

    

L’humeur est vagabonde, nous caracolons dans cette alternance de forêts et de paturages, lorsque, soudain, nous percevons au loin au milieu de la route une telle chose que nous pensons la rêver: une sorte d’oiseau à fourrure … Le très rare Australian Bustard auquel nous étions bien peu préparé et seul notre effarement lui a rendu hommage.

Et maintenant, en route pour Rose Gums Retreat où nous allons passé les prochains jours.   Quittez d’abord la route goudronnée, puis engagez vous sur une route de graviers, continuez sur un chemin de terre et découvrez notre « tree house », enfoui dans une belle végétation.

    

Au programme, ballade sur la propriété de 93 hectares, comtemplation et bercement par les mille bruits de la forêt, observation des perroquets et des kangourous, si petits dans cette espèce qu’ils ressemblent à des rats…, barbecues, bons vins, feux de bois et jaccuzi dans la salle de bain avec vue panoramique sur les fougères.

    

Cette réalisation est l’oeuvre invraisemblable des propriétaires actuels qui nous ont ébahis par la démesure de leur projet.  Quand ils ont acquis, en 1994, l’ensemble de ces terres, 80% étaient de la terre agricole défrichée sur la forêt ancienne et depuis ils ont replanté 25 000 arbres pour créer ce havre de paix!!!  Ils ont certes reçu l’aide du gouvernement mais ont eux mêmes physiquement largement participé à cette reforestation très réussie grace egalement aux 3 mètres de précipitations annuelles!

    

 

26 octobre 2012
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Mangroves et Fougères

Daintree Forest (North Queensland)

Aujourd’hui, excursion organisée vers la Daintree Forest, au nord de base de Port Douglas.

Les mangroves et les plages se succèdent sous un ciel chargé.

Nous sommes initiés à la pêche traditionnelle au harpon par des aborigènes, avant de passer à la pratique dans la mer tiède où, pour une fois, ni méduses ni crocodiles ne nous menacent !

    

Nous rentrons bredouilles malgré nos efforts.  Heureusement notre guide est plus efficace et prépare ensuite à la vapeur, pour notre dégustation, les crabes qu’il a attrapé.

Le parc national de Daintree protège une immense forêt tropicale humide qui est restée intacte, protégée de la déforestation intense pratiquée par les blancs pour créer des terres agricoles.  Cette forêt a une grande importance pour tous les amateurs de la faune et la flore australiennes car elle abrite toujours une grande partie des espèces primitives à l’origine de presque toutes celles retrouvées sur ce continent.

 

                  

26 octobre 2012
par admin
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Palmiers et Coraux

Cairns – Palm Cove – Port Douglas (North Queensland)

À l inverse de Darwin, Cairns nous apparaît plus multiculturelle avec une influence asiatique notable.  Pour exemple , ce marché que nous avons découvert le Dimanche matin est tenu principalement par des marchands chinois .  Nous nous régalons de la profusion et de la variété de légumes et de fruits.  L’ambiance est détendue, un orchestre nous donne le rythme, la dégustation des bières est ouverte dès le matin!  Pour nous ce sera une noix de coco bien fraîche …

    

    

La température est déjà autour de 28°C et Thierry recherche l’ombre de majestueux grands arbres pour rejoindre la voiture.  Intrigué par les cris très perçants qui l’assourdissent, Thierry lève les yeux vers les cimes bruissantes d’activité, pour y découvrir, non des oiseaux, mais des centaines de très grandes chauve- souris!   Ces animaux pèsent jusqu’à un kilo et peuvent avoir un mètre d’envergure.   » Juste pour dire », c’est Frédérique qui a pris les photos, Thierry préférait soudainement la chaleur du soleil!

   

Cairns a un port d’embarquement mais aucun lieu de baignade en ville. En revanche, de nombreuses belles plages le long de la cote au nord, lui donnent la gaité d une ville balnéaire.

Nous déjeunons à la très chic plage de Palm Cove, dans un restaurant ombragé par les palmiers, et animé d’un concert de jazz en live qui marque encore plus notre bon vivre.

    

Le lendemain nous embarquons sur un Catamaran Lagoon 50 , cap vers Low Isles, et sa barrière de corail. Thierry hume le vent, repère les réglages de voiles, nous fait un petit coup de nostalgie de Zen! Pour Frédérique ça sera une petite sieste sur le roof du cockpit…

    

Nous voici enfin dans l ‘eau: les coraux sont très impressionnants par leurs tailles et leur variétés. En revanche leurs couleurs ne sont pas très vives puisqu ils sont ici découverts à marée basse, et les poissons moins nombreux qu’aux Seychelles.  Cela n’empeche en rien ce sentiment exaltant d être dans un endroit unique!  Tellement unique, que je n’en reviens toujours pas d’avoir plongé au tuba l’après-midi, malgré la présence des petits requins qui venaient en groupe chercher de l’ombre sous le bateau…. Si ça ce n’est pas de l’aventure!!!

    

 

20 octobre 2012
par admin
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De l’eau dans l’Outback!

Apres une longue marche dans le bush et les rochers, quel bonheur de découvrir ces cascades, ces gorges et ces lacs qui ponctuent l’Outback des territoires du Nord!
   
Imaginez: la température atteint 40 degrés, les mouches sont très, très « friendly » selon l’expression australienne, les cigales font leur concert et soudain vous découvrez des chutes d’eau au fond d’un cirque majestueux!
   
Le bonheur est complet lorsque les Rangers se sont assurés de l’absence de crocodiles dans le coin et que vous allez pouvoir profiter de ces eaux douces, transparentes et juste fraîches dans lesquelles les poissons se baladent.
   
De tous nos voyages en Afrique ou en Asie, nous n’avons eu jamais cette chance.
Ici, L’environnement est absolument préservé et sauvage, nous sommes généralement seuls, la végétation nous entoure sans agressivité, nous avons véritablement un sentiment d’Eden…
    
         
        

20 octobre 2012
par admin
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Aborigènes: essayer de comprendre la situation

Si vous voulez mettre mal a l’aise un australien, demandez lui de vous donner son point de vue sur la question des Aborigènes.  Immédiatement l’embarras apparaît et la réponse laconique est systématiquement:  « c’est un sujet complexe, aucun gouvernement n’a su le traiter correctement jusqu’à présent… »
Les Aborigènes sont arrivés il y a 60 000 ans, par la mer à un moment ou l’Australie était plus proche des autres continents.  Ils ont ensuite réussi à survivre dans des territoires hostiles, au travers de changements climatiques majeurs.
Leurs réalisations sont considérables:
. Premiers navigateurs,
. Premiers écologistes dans la gestion des ressources de la terre:
Ils étaient des chasseurs / cueilleurs qui savaient ou trouver leur nourriture à tout moment de l’année, et se déplaçaient avant toute surexploitation.
Ils pratiquaient les brulis selectifs au tout début de la saison sèche pour favoriser la fertilisation des sols, la germination de certaines plantes et aussi limiter les gros incendies dévastateurs en fin de saison sèche.
. Premiers artistes et narrateurs:
Des 40  000 ans avant JC ils ont réalisé les premières peintures rupestres (voir article sur le sujet), alors que les peintures de la Grotte de Lascaux sont datées entre 17 et 20 000 ans avant JC.
. Premiers généticiens:
Les aborigènes ont développé un système strict de seize catégories (« skins ») qui évite tout mariage consanguin.  Tout contact direct est interdit entre cousins germains de sexe opposes.  Les manquements à ces règles sont sanctionnés par une exclusion du Clan ou même la mort.
Par contre, ils n’ont jamais acquis l’écriture et sont resté une culture orale.  Plus de 200 langages aborigènes ont été identifiés lors de la colonisation et il en resterait une cinquantaine de parlés actuellement.
La culture aborigène s’est donc transmise par les anciens, telle quelle, de génération en génération, par le biais des initiations qui demandaient une répétition stricte du mot à mot.
Après 60 000 ans de survie à peu près harmonieuse et en autarcie, l’arrivée des blancs à été dévastatrice:
Les premiers blancs ont apporté avec eux des infections nouvelles qui ont  ravage les populations aborigènes et notamment les plus âgés qui étaient les détenteurs du savoir.
Après une période terrible durant laquelle les blancs ont essayé d’exploiter, puis d’exterminer et enfin d’assimiler les Aborigènes, la volonté est maintenant de reconnaître cette culture et de lui donner toute sa place dans l’Australie moderne.
Entre temps, l’alcoolisme et la toxicomanie ont fait des ravages, les connaissances ancestrales se sont effacées, des clans entiers ont disparu.
Le choc des cultures est considérable: les Aborigènes n’ont pas de contrainte horaire, ils partagent tout avec leur clan, les esprits de la terre et des anciens sont partout et le « Dreaming » est un art de vivre.
   
   
Les efforts du gouvernement semblent louables mais maladroits.
Par exemple:
. Des maisons sont construites pour les communautés, mais elles sont standard et ne répondent pas a leurs besoins.  Leurs habitants se retrouvent à faire la cuisine au feu de bois par terre dans la cour.
. Les aborigènes n’ont pas les accreditations nécessaires pour réaliser les travaux financés par le gouvernement sur leurs territoires.  Ils se retrouvent passifs, dans leur propre village.
Une lueur d’espoir: les jeunes aborigènes bénéficient maintenant d’une éducation spécifique    et les parcs nationaux sont co-gérés avec efficacité.

Crocodiles : mode d’emploi

20 octobre 2012 par admin | 1 Commentaire

 

Depuis notre arrivée nous n’avons jamais autant prononcé le mot crocodile.

Désormais nous sommes en pleine maîtrise du sujet !

Quelques explications au cas où vous en auriez besoin dans votre quotidien :

D abord éviter au tout prix le crocodile d’eau salée (3 à 5 mètres de long et 700 kg mini), qui vous attaque pour vous bouffer. Ce charmant bestiau a la faculté de vivre indifféremment dans l’eau salée ou dans l’eau douce. C’est lors des inondations phénoménales de la période du Wet qu’il remonte subrepticement les rivières sur des centaines de kilomètres. Une fois bien installé dans son petit billabong, il squatte sans vergogne et profite encore une fois à notre place des baignades si tentantes.

    

En revanche un petit crocodile d’eau douce, qui peut être présent,  là, juste à côté de vous lors d’une baignade autorisée n’est pas, soit disant, vraiment un problème. La solution est simple : il faut  selon les recommandations très sérieuses des panneaux d information, rester courtois et ne pas le déranger !

Dans ces conditions, vous nous verrez « presque » sereins entrain de nager dans ces merveilleux lacs.

 

 

   

 

 

 

30 000 ans de tags!

20 octobre 2012 par admin | 1 Commentaire

L’art rupestre remonte environ à 30 000 ans, et les sites les plus nombreux et les plus remarquables se situent dans le Top End.

 

Nous avons découvert à Injalak dans le Arnhem Land, puis dans le Park de Kakadu à Ubir et Nourlangie, des peintures pariétales millénaires où nous avons été invités, grâce à un guide aborigène, à nous initier  aux mythes et aux rites du Temps des Rêves.

    

Il était une fois…à l’origine du monde… les ancêtres spirituels créèrent la Terre, la vie animale et végétale, les aborigènes eux-même et leur mode de vie.  Ils vinrent sous différentes formes: le serpent arc en ciel, l’Homme Foudre…

Ce sont ces «esprits», qu’on appelle Mimi, qui ont été les premiers à peindre sur les rochers.

Les Mimis initièrent ensuite les tous premiers aborigènes à l’art rupestre afin que les histoires peintes se transmettent de génération en génération et perpétuent ainsi la tradition pendant des millénaires.

Quand les Mimis finirent leur création artistique, ils se fixèrent eux mêmes sur les parois des rochers, à des endroits apparemment inatteignables aujourd’hui et devinrent alors « le Temps du Rêve».

Certaines des peintures des Mimis peuvent être dangereuses et sont alors réservées aux initiés. Ces peintures cérémonielles permettent aux «rêves» de passer au travers des initiés pour leur transmettre la Connaissance.

Les autres peintures peuvent être contemplées par tous.

Très souvent les aborigènes décrivent alors leur vie quotidienne : la chasse, la danse, leur nourriture – poissons, kangourous, tortues, les animaux qu’ils côtoient – jabirus, thylacine (hyène ), tigre…

 

          

 

D’autres sont de véritables histoires, souvent moralistes. Elles doivent frapper les esprits, surtout ceux des enfants.

A Injalak, nous avons vu notamment la peinture d’une femme mariée qui après avoir trompé son époux se retrouve affligée de terribles inflammations articulaires.

A Nourlangie, Namarrgon l’Homme Foudre, dont les enfants n’ont pas respecté les lois strictes du mariage pour éviter la consanguinité, voit son fils transformé en terrible Crocodile d’eau salée.

A Ubir, un aborigène, dépossédé de sa chasse attend la nuit pour bloquer l’issue de la cave des voleurs et les y laisser périr.

Ces histoires ont aussi un pouvoir religieux pour influer sur une bonne chasse ou didactique comme l’Homme Foudre qui rappelle que chaque année de spectaculaires et dangereux orages auront lieu.

L’artiste aborigène, toujours guidé par les Mimis ou son incarnation en rêve, va aussi peindre les bons et les mauvais esprits, qui à la fois menacent et protègent.

      

 

On ne sait si ce sont les peintures qui soutiennent la tradition orale ou si la tradition orale a stimulé la création continue des peintures. En tout état de cause, elles sont en osmose avec  la vie traditionnelle des aborigènes, tissant un lien entre le passé et le présent, le surnaturel et le matériel, les hommes et la Terre.

Darwin et Litchfield National Park

14 octobre 2012 par admin

Darwin:

Petite ville à l’américaine au bord de la Mer de Timor.  Une grosse déception nous y attendait: interdiction formelle de baignade!

Méduses tueuses, crocodiles, requins, raies manta, poulpes et autres joyeusetés profitent de la mer à notre place et privent Darwin de l’ambiance festive de ville balnéaire que nous anticipions.

Malgré son coté multiculturel asiatique, indien, etc… nous ne rencontrons que peu d’aborigènes.

Litchfield National Park:

Nous voilà partis, « on the road », pour l’Outback, conduite à gauche impérative pour une centaine de kilomètres au sud de Darwin direction Litchfield Park.

Première curiosité de ce parc, de très nombreuses termitières géantes dont certaines sont magnétiques car elles sont orientées Nord / Sud par les termites pour favoriser leur rafraichissement.  Elles donnent une impression de menhir ou de stèle de cimetière.

Pour nous, la révélation de ce site est la présence  de grandes chutes et de cascades extraordinaires provenant de l’accumulation des eaux lors du Wet (saison des pluies de Novembre à Avril).

Au pied de ces chutes nous découvrons, émerveillés, dans un cadre de végétation tropiquale une ambiance d’Eden.  Nous plongeons dans ces petits lacs d’eau cristalline, poissonneuse et délicieusement chaude.  Quelle revanche sur notre frustration de Darwin!

 

 

 

Cette galerie contient 8 photos

10 octobre 2012
par admin
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Voyage aux Antipodes

Voici l’itinéraire de nos futures aventures pour les deux mois à venir…

DARWIN : du 12 au 20 Octobre  Le Top end :terre aborigène et art rupestre millénaire , ambiance Crocodile Dundee

CAIRNS : du 21 au 26 Octobre Barrière de Corail et Forêts pluviales

ALICE SPRINGS : du 27 Octobre au 1er Novembre Grand désert du Centre Rouge; Ayers Rock, monolithique sacré des Aborigènes

ADÉLAÏDE – KANGAROO ISLAND : du 2 au 5 Novembre Adélaïde  et ses vignobles de Barossa Valley – Faune préservée de Kangaroo Island

MELBOURNE : du 6 au 11 Novembre Melbourne 2eme ville d Australie -colonie victorienne enrichie par la ruée vers l or Vignobles de Yarra Valley Great Océan Road, une des plus belles côtes entre les 12 apotres et Melbourne

SYDNEY : du 11 au 16 Novembre

NEW ZEALAND : du 16 Novembre au 6 Décembre Decouverte de la culture Maori,

Navigation sur voilier Cup of America,

Baleines et dauphins,

Geysers et eaux bouillonnantes,

Volcan en activité,

Dépose en hélicoptère sur les glaciers de Frank Joseph,

Croisières dans les fjords de l’ile du Sud…

HONG KONG : du 7 Décembre au 13 Décembre

Et retour à PARIS le 15 décembre !